Sylvain Calmette

Ses parcours ressemblent à un tableau de Monet, où de beaux canards mulards se promènent à l’ombre des chênes. Un site idoine pour les canards qu’il élève par lot chaque année, particulièrement quand, à l’instar de cet été, la nature est victime de sécheresse. Avant 2013 ces terres appartenaient au voisin à qui il les a rachetées pour agrandir l’exploitation familiale. A chaque membre de la famille son atelier, et Sylvain se réserve le canard car il apprécie particulièrement ces animaux mis en extérieur et qu’il les voit évoluer sous les arbres, sa sœur s’occupe des bovins et sa mère de l’agneau fermier du Quercy.

Son site fait 3 hectares avec trois bâtiments et trois parcours où il reçoit les canards par bande. Depuis la première grippe aviaire, il ne travaille plus qu’en bande unique, et pour lui il serait inconcevable de revenir en arrière, aux bandes multiples, tant « la charge de travail a été diminuée par deux » et pour « les raisons sanitaires évidemment. » Sous les arbres, entre les canards, une poussette avec un bébé de quelques semaines à peine, l’heureux papa, peut se réjouir d’avoir une activité compatible avec sa vie de famille qui lui permet de s’occuper de la future génération.